La faïence
Le terme « faïence » fut donné à la poterie stannifère qui se fit dans la ville italienne de Faenza sous l’influence hispano-mauresque.
C’est une terre cuite en général au-dessous de 1190°C et, à cette température, la pâte reste quelque peu poreuse et ouverte. La grande majorité des poteries dans le monde ont été des faïences parce qu’elles sont issues d’argiles extrêmement communes et qu’il est relativement facile d’atteindre dans les fours, la température de cuisson requise. L’abondance d’argiles naturelles qui font de bonnes pâtes à faïence explique que partout l’homme les ait utilisées pour la fabrication des ustensiles de la vie quotidienne.
L’argile rouge commune est en général très plastique et convient au modelage, au procédé du colombin, du tournage et bien d’autres procédés de façonnage de l’argile. La présence d’oxyde de fer dans presque toutes les argiles secondaires de surface explique la couleur brune, marron, chamois ou rouge, caractéristique des argiles à faïence. Pour obtenir l’étanchéité d’une poterie de faïence, il est nécessaire d’appliquer sur l’objet une glaçure ou un émail comme une peau faisant corps avec la pièce pour la rendre plus résistante et belle.